Synthse ( 1945 / 2002)
6 - Les PrŽsidentielles (Annexe 7, fig.3) :
Elles
constituent le mode d'Žlection qui motive le plus l'Žlecteur banyulenc, comme
le reste des Franais.
Voulues
par le gŽnŽral de Gaulle, suite ˆ l'attentat manquŽ du Patit-Clamart par l'OAS
qui le visait personnellement, et approuvŽ par rŽfŽrendum le 28 octobre 1962,
il entre en application en 1965 lors de la seconde Žlection du prŽsident de la
V me RŽpublique au suffrage universel (de Gaulle Žtant Žlu en dŽcembre 1958
par un collge de grands Žlecteurs). MalgrŽ l'opposition rŽsolue de toutes les
gauches, et une partie des centristes rŽunies, ce mode de dŽsignation du
PrŽsident ne sera jamais remis en cause par la suite, sauf de timides
tentatives pour en rŽduire la durŽe du mandat ˆ 5 ans (envisagŽ dŽjˆ sous
Pompidou, il n'interviendra qu'en l'an É. 2000 !).
Au
total 7 Žlections eurent lieu entre 1965 et 2002.
Les
pourcentages d'abstentions et des votes blancs-nuls (en italique) ont donnŽ ˆ Banyuls:
|
1965 |
1969 |
1974 |
1981 |
1988 |
1995 |
2002 |
|
|
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|
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1er tour |
16,6 |
28,08 |
20,9 |
21,9 |
19,27 |
20,82 |
26,32 |
2me tour |
17 |
29,83 |
15,77 |
14,59 |
13,57 |
16,82 |
17,06 |
|
|
|
|
|
|
|
|
1er tour |
0,91 |
0,85 |
0,73 |
1,98 |
1,66 |
1,9 |
3,22 |
2me tour |
1,51 |
5,04 |
1,49 |
2,55 |
2,63 |
5,06 |
7,24 |
Deux
Žlections (1969 et 2002) se distinguent des autres aussi bien pour le nombre
des abstentionnistes que pour les votes blancs et nuls. Celle de 1969 ne
constituait pas un duel gauche-droite et celle de 2002 du fait de la multitude
des candidats ˆ gauche et de la date d'Žlection mal choisie (vacances en
ële-de-France et dans la rŽgion bordelaise).
Si
l'on exclut 1969 et 2002 des calculs, la moyenne sur cinq Žlections est pour
les abstentions de 19,898 ± 2,07 pour le 1er tour et de 15,55 ± 1,47 pour le
second; pour les blancs-nuls de 1,436 ± 0,578 au 1er tour et de 2,638 ± 1,456
au second.
Lors des duels gauche-droite au second tour, les
divers candidats ont obtenu ˆ Banyuls:
|
1965 |
1974 |
1981 |
1988 |
1995 |
Mitterrand |
59,43 |
61,53 |
58 |
52,32 |
|
De
Gaulle |
40,57 |
|
|
|
|
Giscard |
|
38,46 |
42 |
|
|
Chirac |
|
|
|
47,68 |
51,2 |
Jospin |
|
|
|
|
48,8 |
Lors du duel Centristes-Gaullistes (1969):
PoherÉÉÉ. 60,48
PompidouÉ.. 39,52
Lors du duel Droite-Extrme droite (2002):
ChiracÉÉ.. 80,77
Le Pen ÉÉ.19,23
De
1945 ˆ 1989 deux mille Žlecteurs ont ŽtŽ renouvelŽs (soit prs de 1 sur 2). La
tradition de gauche manifeste ˆ l'origine, comme dans le dŽpartement, demeure
toujours vivace jusqu'en 1988. l'Žcart s'est cependant resserrŽ entre 1965 et
1988: + 366 voix pour Mitterrand et + 626 voix pour son opposant, alors que le
nombre des inscrits s'est accru de
+1104.
A
partir de 1995 les scores basculent par rapport ˆ 1988: -135 voix pour le
candidat de gauche et +85 voix pour le candidat de droite qui l'emporte dans la
commune, comme au plan national.
En
2002 le 1er tour est biaisŽ par le grand nombre des candidats, Žmiettant les
voix de gauche comme de droite, d'o les faibles scores des deux candidats les
plus reprŽsentatifs des deux courants (A Banyuls 18,35 % S.E. pour Jospin et
18,09 % S.E. pour Chirac, mais inversŽ au plan national avec 19,41 % S.E. pour
Chirac et 15,85 % S.E pour Jospin). La prŽsence de Le Pen au second tour fausse
totalement le rŽsultat, Chirac rŽcupŽrant les voix de droite et de gauche (ˆ
l'exception de Lutte Ouvrire).
L'extrme droite reprŽsente 12,45 % des inscrits et 17,46 % des S.E., la droite 22,08 % des inscrits et 30,97 % des S.E., les chasseurs 4,11 % des inscrits et 5,79 % des S.E., la gauche 25,06 % des inscrits et 35,14 % des S.E., l'extrme gauche 7,61 % des inscrits et 10,67 % des S.E.